lundi 1 avril 2013

Pour conclure...



C’était une exposition qui était bien faite, bien pensé. Les personnes peu sensibles à l’art conceptual peuvent se sentir déroutées dans la mesure ou l’oeuvre de Sol Lewitt nous invite surtout à la comtemplation. Elle ne solicitte pas particulièrement nos emotions, ne provoque pas de sentiment de revelation mais elle nous offer la possibilité de perturber nos sens, d’oserver et de s’immerger dans ces grands espaces noirs et blancs, perdre nos repères, admirer le travail. On voit bien que c’est une exposition qui a été pensé pour mettre en valeur les dessins muraux de Sol Lewitt. En effet, la galerie 2 a été agencée de manière a crée des espaces distincts qui forment néammoins un tout harmonieux pour que chacune des oeuvres puisse s’exprimer et être en quelque sorte sublimée. Elles ont chacune leur espace distinct et ducoup, elles n’entrent pas en concurrence et quand elles se juxtaposent elles se complètent. Enfin, moi je l’ai ressenti comme ça.
L’initiative de la collaboration avec les étudiants et les jeunes artistes trouve parfaitement sa place dans la démarche de Sol Lewitt.

On peut également noter le parti pris spécifique sont a fait preuve le centre pompidou concernant la conception de cette exposition ? Le noir et le blanc sont en effet au cœur des W de l’artiste.  Ses touts premiers walls ont été réalisés au crayon mine et les derniers au graphiste. Sorte de boucle. Ce choix crée en outre un impact visuel fort en soulignant les effets d’optique qui habitent les œuvres sélectionnées.

Au final, on peut dire que c’est une œuvre qui lui correspond même si il n’est plus là et c’est là qu’on peut affimer que l’art conceptuel est réussi dans l’idée mais ici, également dans la réalisation finale.