Pour conclure...
C’était une
exposition qui était bien faite, bien pensé. Les personnes peu sensibles à
l’art conceptual peuvent se sentir déroutées dans la mesure ou l’oeuvre de Sol
Lewitt nous invite surtout à la comtemplation. Elle ne solicitte pas
particulièrement nos emotions, ne provoque pas de sentiment de revelation mais
elle nous offer la possibilité de perturber nos sens, d’oserver et de
s’immerger dans ces grands espaces noirs et blancs, perdre nos repères, admirer
le travail. On voit bien que c’est une exposition qui a été pensé pour mettre
en valeur les dessins muraux de Sol Lewitt. En effet, la galerie 2 a été
agencée de manière a crée des espaces distincts qui forment néammoins un tout
harmonieux pour que chacune des oeuvres puisse s’exprimer et être en quelque
sorte sublimée. Elles ont chacune leur espace distinct et ducoup, elles
n’entrent pas en concurrence et quand elles se juxtaposent elles se complètent.
Enfin, moi je l’ai ressenti comme ça.
L’initiative de la collaboration avec les étudiants et les jeunes artistes
trouve parfaitement sa place dans la démarche de Sol Lewitt.
On peut
également noter le parti pris spécifique sont a fait preuve le centre pompidou
concernant la conception de cette exposition ? Le noir et le blanc sont en
effet au cœur des W de l’artiste. Ses
touts premiers walls ont été réalisés au crayon mine et les derniers au
graphiste. Sorte de boucle. Ce choix crée en outre un impact visuel fort en
soulignant les effets d’optique qui habitent les œuvres sélectionnées.
Au final, on peut dire que c’est une œuvre qui lui correspond même si il n’est
plus là et c’est là qu’on peut affimer que l’art conceptuel est réussi dans
l’idée mais ici, également dans la réalisation finale.